Le nom du groupe sonne comme le rebond d’un trampoline, comme un appel à l’apesanteur. Sous la férule du multi-instrumentiste Sacha Toorop (accessoirement guitariste-bassiste attitré de Dominique A.), les Belges de Zop Hopop cultivent le goût sucré des belles ballades pop, choeurs entrelacés, guitares lumineuses, atmosphères sinusoïdales douces-amères et groovy… La voix de […]
Le nom du groupe sonne comme le rebond d’un trampoline, comme un appel à l’apesanteur. Sous la férule du multi-instrumentiste Sacha Toorop (accessoirement guitariste-bassiste attitré de Dominique A.), les Belges de Zop Hopop cultivent le goût sucré des belles ballades pop, choeurs entrelacés, guitares lumineuses, atmosphères sinusoïdales douces-amères et groovy… La voix de Sacha est élégante, enrobée d’une bonne cuillerée de miel, empruntant des voies(x) à la Michael Stipe. Mais Zop Hopop aime brouiller les pistes atmosphériques. Ainsi, à l’ambiance cabaret enfumé mais chic de Don’t care about shit succède le faux rap rageur Zip zop où Sacha Toorop se pose en usurpateur des Beastie Boys. Empilant les styles, tantôt jazzy acoustique (Ain’t got no cure), tantôt lyrique et sombre (No fears, no shame, Trees upon the hill), où des guitares folk bataillent avec des violons élancés, Zop Hopop évoque tour à tour un Beck moins furieusement fantaisiste, ses compatriotes de Deus ou les Palace Brothers. Mais dans cette revue où l’éclectisme s’ébroue joyeusement, on se gardera bien de recenser les traces d’influence de l’homme-orchestre Sacha Toorop, songwriter à la créativité rageante. Inutile de préciser que ces Red poppies-là ne sont pas près de se flétrir.
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