Dori Sadovnik et Niv Arzi balancent une nouvelle série de bangers où se télescopent cold wave, psyché dance et big beat.
Découvert il y a une dizaine d’années sur I’m a Cliché, la structure de Cosmo Vitelli, Red Axes n’a cessé d’imposer sa conception mutante de la club music, tout en synthétisant à la perfection ses influences : du postpunk à l’italo disco, du psyché rock à l’electro, de la trance à la house.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Produisant à une cadence infernale tube sur tube, tous disséminés sur des labels de renom comme Dark Entries, Correspondant, Multi Culti ou Phantasy, le duo s’est rapidement placé en orbite dans une constellation club où gravitent idéalement Optimo, Erol Alkan, Jennifer Cardini, Ivan Smagghe, Paranoid London ou feu Andrew Weatherall, tous et toutes partisan·es d’une manière de danser déviante et intelligente.
Décontraction et humour
Après trois albums qui flirtaient aussi bien avec la cold wave, la psyché dance que le big beat, Dori Sadovnik et Niv Arzi sont de retour avec One More City, qui concentre toute leur science du groove fatal.
De Kid Caffeine, blues futuriste porté par le timbre grave de Clams Baker, leader du groupe postpunk Warmduscher, à High Speed en hommage extasié à Madchester, de Hey, rollercoaster diabolique nappé de sonorités orientales et hanté par le chant rageur d’A.Lonzo, à Beast en forme de rouleau compresseur punk, Red Axes aligne douze morceaux en forme d’injonctions électriques à danser et secoue énergiquement ses inspirations, avec décontraction et humour, sans perdre un instant de vue son objectif : nous faire suer à en perdre haleine !
One More City (Fabric Records). Sorti depuis le 27 octobre.
{"type":"Banniere-Basse"}