Si Mike Skinner et les Streets vous manquent.
Mike Skinner et ses Streets encombrées de papier gras, de canettes défoncées, de verres brisés et de vomi de kebab vous manquent ? Nous aussi. Comme nous manquent ces histoires tragicomiques d’amours minables, de cuites lamentables, de deals foireux et de parties de jeux vidéos désœuvrées. Comme nous manquent aussi cet humour tordu, ces visions fulgurantes de Londres, ces beats patraques et ce chant avec des poches sous les yeux.
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Miracle : on retrouve une partie de charme grognon chez Real Lies, qui fantasment ici sur périphérique nord de Londres, pas exactement encadrée de palmiers et mimosa – il faut être poète ou fou pour ainsi être bouleversé par les néons crevards ou l’asphalte souillé. Vivement qu’on dissèque au bac les haïkus sans mensonges de Real Lies.
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