Une pop contestataire, novatrice et cacophonique pour danseurs possédés.
Le nord de l’Angleterre, la classe populaire, les tours de scooter pour meubler l’ennui. Quatre garçons qui sont partis à Londres “faire du rock’n’roll” et qui voient leur rêve de gosse se réaliser, loin de leurs banlieues du Northampstonshire : Twisted Charm raconte avec ironie cette middle-class lobotomisée par le consumérisme et la télé. Exprimer son désarroi passe ici par du rock-garage énervé, qui pousse un coup de gueule humble sur la passivité de la génération 2000. La nuisance sonore dépassée, la cacophonie va de soi tant la ligne de conduite, menée par un saxophone déchaîné et une batterie martelante, indique la marche à suivre : une danse rigide et révulsée qui durera tout au long de l’album, atteignant son apogée épileptique sur Boring Lifestyles, où le chanteur raconte son “quotidien merdique” de sa voix cassée white-trash. Rebelle et novateur, Real Fictional est né du désœuvrement d’une bande de jeunes détruisant tout sur leur passage, même les murs en béton armé.
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