En l’absence de bienfaiteurs de la pop ardente comme Weezer ou les Fountains Of Wayne, on se consolera avec la power-pop espiègle, cultivée et irrespectueuse de ces Chicagoans. Un peu fofolle, la musique de Ok Go joue à cache-cache avec les références : elle a appris les gros mots dans la cour de récréation (Queen […]
En l’absence de bienfaiteurs de la pop ardente comme Weezer ou les Fountains Of Wayne, on se consolera avec la power-pop espiègle, cultivée et irrespectueuse de ces Chicagoans. Un peu fofolle, la musique de Ok Go joue à cache-cache avec les références : elle a appris les gros mots dans la cour de récréation (Queen ou Cheap Trick) puis la sophistication à l’adolescence (The Cars, Adam & The Ants ou They Might Be Giants). Cette façon de mêler sans discrimination le bon et le mauvais goût et de faire le Yo-Yo entre les époques, les genres et les costumes, parfois au cœur d’un même morceau, peut donner le tournis : si le résultat frise parfois l’overdose (de sucre, de graisse, d’amphétamines’), plombé par une production massive, le songwriting éclairé et ludique de Damian Kulash, un Daltrey nerd, se révèle d’une redoutable efficacité. Les excentricités de cet illuminé font de ses Hello My Treacherous Friends ou What To Do les hymnes arc-en-ciel d’un printemps que l’on attend de pied ferme.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
{"type":"Banniere-Basse"}