Le clavier primordial des Doors est mort, et le monde entier peut le pleurer.
On ne feint jamais la tristesse quand un artiste admiré quitte le monde des vivants. Mais quand c’est un monument comme Ray Manzarek qui décède, clavier primordial et partie majeure de l’âme des Doors qu’il a fondés en 1965 avec Jim Morrison, homme et musicien culte pour des millions de fans, la tristesse est sans doute encore plus amère.
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Agé de 74 ans, Manzarek est mort hier, le 20 mai 2013 à Rosenheim en Allemagne, des suites d’une maladie que l’on désignera comme longue, sale et triste -un cancer des voies biliaires, pour nommer l’indicible. Outre, évidemment, les increvables chansons des Doors que son orgue magistral animait, Manzarek a laissé quelques disques enregistrés en solo, avec le groupe Nite City, ou diverses nobles collaborations, avec Iggy Pop, Echo and the Bunnymen, X ou Philip Glass. Une vie achevée, mais une oeuvre éternelle.
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