En un mot : coolitude.
Ce mélange de nonchalance, de flambe et de suavité – en un mot : coolitude – a longtemps été la marque déposée, l’appellation contrôlée des groupes californiens. Mais ça, c’était avant les salles de muscu, les régimes macrobios, les salons de bronzage, les coiffeurs bigoudis, entre autres ennemis du rock californien à la coule. Malgré leur jeune âge, les quatre garçons de Rare Times viennent de cette Californie d’avant : fringués comme des pignoufs, coiffés comme des roadies batterie, lubriques comme des loulous de Tex Avery, ils ont gardé toute leur sophistication pour des chansons à la suavité infinie. Sur lesquelles ils frottent une voix soul et humide à une électro downtempo, en un premier single qui devrait assurer la fortune du groupe : en BO de pornos luxueux, en musique de pubs pour les clubs échangistes, en tube de toutes les siestes coquines. Bon dimanche, donc.
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