Parmi les disques les plus sous-évalués de l’histoire de la musique pop, Ram mérite une mention spéciale. Des chansons comme Too many people, Ram on, Dear boy, The Back seat of my car auraient sans doute connu meilleure fortune si elles avaient échoué sur une face B des Beatles. Car Ram est avant tout un […]
Parmi les disques les plus sous-évalués de l’histoire de la musique pop, Ram mérite une mention spéciale. Des chansons comme Too many people, Ram on, Dear boy, The Back seat of my car auraient sans doute connu meilleure fortune si elles avaient échoué sur une face B des Beatles.
Car Ram est avant tout un disque charmant, ouvert, généreux avec, bien sûr, quelques faiblesses et un nombre équitable de perles précieuses et de cailloux fantaisies.
On connaît l’admiration de McCartney pour Brian Wilson (et vice versa). Le morceau Ram on est, par exemple, conçu d’après une construction typiquement wilsonienne. Dear boy doit également une large part de sa béatitude harmonique aux exploits vocaux de la fratrie Wilson.
L’un des intérêts de Ram, c’est aussi le plaisir que se procure Macca en affichant tous les visages de son musée intime. On y trouve un blues osseux et plaintif (3 legs), un boogie crasseux (Smile away), une fantaisie country-folk (Heart of the country), un patchwork extravagant entre Elton John et Captain Beefheart (Monkberry moon delight), une tranche de glam-rock light (Eat at home) ou une fresque à mille facettes (Long haired lady).
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