A l’heure où ses ex-complices, mollusques folk tout juste bons à animer les réunions Weight Watchers continuent leurs sévices diabétiques, Neil Young poursuit sa randonnée de cavalier électrique. Revenu de ses détours électroniques et rockabilly, il conserve l’éthique suffisante pour aspirer au repêchage, comme ce fut le cas en 1979 avec le Rust never sleep […]
A l’heure où ses ex-complices, mollusques folk tout juste bons à animer les réunions Weight Watchers continuent leurs sévices diabétiques, Neil Young poursuit sa randonnée de cavalier électrique. Revenu de ses détours électroniques et rockabilly, il conserve l’éthique suffisante pour aspirer au repêchage, comme ce fut le cas en 1979 avec le Rust never sleep de longue haleine. Et même si Ragged glory n’infléchira pas plus le cours de l’histoire que son Freedom prédécesseur, sa belle tenue devrait pourtant convaincre les plus sceptiques de la faculté intrinsèque qu’a encore le Loner à faire parler la foudre. Témoin, l’incoercibilité électrique de F*!#.in’up, Love to burn et Love and only love, où la voix et les chœurs s’abîment dans un torrent de guitares crasseuses, véritables crues du Neil, dont l’inexorabilité salvatrice revient (White line, Mansion of the hill) chaque fois que l’on sent poindre l’embonpoint.
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