La comédienne chante sur des mots de son mari Eric Cantona et des musiques de Cali et Rodolphe Burger. Critique et écoute.
Encore une à sauter le pas, certes. Mais si Rachida Brakni succombe à la séduction chansonnière, c’est avec le violent désir (elle va mettre sa carrière de comédienne entre parenthèses plus d’une année durant) de rencontrer son public. Pour l’heure, ce disque s’offre en beauté absolue, diction parfaite et voix naturelle en rupture de souffle : elle devant et tous les autres derrière.
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Car ce sont les mots d’Eric Cantona que l’on chante ici, sur des musiques de Cali et de Rodolphe Burger dans le mutin et fantomatique 1001 nuits. Ainsi, l’entreprise collective croise au large de racines en franco-arabe dans le texte (Terre fatale) ou d’un amour fou comme un boomerang (Ivre de toi).
Il est à parier que les radios feront leur nanan de Tocard, chant de femme déterminée sur lit de guitares vibrantes, inspiré du Boulevard de la mort de Tarantino. Alors, on considérera (chanson, cinéma, passion) que la boucle est bouclée par une artiste modeste et radieuse, et une brigade de maîtres-artisans, entre chanson réaliste et rêverie enamourée.
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