Un tour de grand 8 émotionnel pour les farfelus Américains. Critique et écoute.
Il y a deux sortes de réactions à une rupture : s’enfermer dans le noir et descendre son stock annuel de mouchoirs, ou filer à la fête la plus proche, danser jusqu’à s’en déboîter les genoux et descendre le stock de vodka du voisin. Wes Miles a choisi de faire les deux. Cœur aussi brisé que soulagé, le leader de Ra Ra Riot raconte, dans Beta Love, sa gestion schizophrène de la séparation, entre tristesse de la perte et euphorie de la liberté retrouvée.
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Montagnes russes émotionnelles, ce troisième album voit la bande de Syracuse exceller une fois encore dans le funambulisme pop grâce à son aptitude à verser autant dans le lyrisme et la mélancolie (When I Dream, Is It Too Much) que dans l’extase power-pop, où claviers eighties et beats forment une joyeuse ronde inarrêtable (Dance with Me, I Shut off).
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