Asian Dub Foundation ne connaît pas la gamberge, préférant consacrer son temps à combattre l’intolérance ou le fascisme qu’à gémir sur la peur du vide à l’aube du second album. Pour autant, il ne néglige pas la musique, vecteur efficace et idéal pour diffusion immédiate de son tract. A mille lieues du brouet fusionnant servi […]
Asian Dub Foundation ne connaît pas la gamberge, préférant consacrer son temps à combattre l’intolérance ou le fascisme qu’à gémir sur la peur du vide à l’aube du second album. Pour autant, il ne néglige pas la musique, vecteur efficace et idéal pour diffusion immédiate de son tract. A mille lieues du brouet fusionnant servi par les fonctionnaires de la revendication la rage contre quoi, déjà ? , R.A.F.I. fréquente la finesse. Tout étiquetage est ici malaisé, Asian Dub Foundation pratiquant le tout-terrain, brassant les pulsations de la jungle, les lignes de basse du dub ou la scansion du rap. Ce métissage, loin de sonner artificiel, séduit grâce à la cohésion entre les musiciens : elle permet aux instruments indiens de côtoyer sans problèmes les boîtes à rythmes. Ainsi, quand au rap de Master D, sur Buzzing, se mêle un chant plus traditionnel, le groupe atteint une ferveur guère entendue depuis le Clash première période.
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