A travers la pop symphonique et enflammée de Richard Davies, Eric Matthews ou Cardinal, on avait appris, à la fin du siècle dernier, à accepter sans questions tous les disques minutieusement sortis par le label Flydaddy de Seattle. On reçut donc en ami intime les Califone, sur deux singles ensuite compilés sous un titre à […]
A travers la pop symphonique et enflammée de Richard Davies, Eric Matthews ou Cardinal, on avait appris, à la fin du siècle dernier, à accepter sans questions tous les disques minutieusement sortis par le label Flydaddy de Seattle. On reçut donc en ami intime les Califone, sur deux singles ensuite compilés sous un titre à la Sergio Leone : Sometimes Good Weather Follows Bad People. C’est à Chicago que ces anciens Red Red Meat ? groupe à l’électricité désespérée ? et Rex ? fanfare triste de cow-boys en perdition ? se proposaient de présenter Brian Eno à Ennio Morricone, Air aux Palace Brothers’
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Avec une orchestration encore plus complexe et déglinguée, des mélodies tournées en bourrique et une voix qui laisse envisager ce qu’aurait donné Beck s’il avait sombré dans le whiskey de contrebande, Califone continue ce numéro d’équilibre étrange entre mauvaises manières (l’axe du mâle, de Creedence à Beefheart) et audacieuses élégances (l’école Gastr Del Sol du détournement des traditions). Sur la pochette, des cow-boys hilares dansent avec des majorettes. Dans leurs yeux : la terreur. Ces cow-boys viennent de Mars.
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