Ça y est, les impôts sont tombés, les cartables sont blindés et la tempête gouvernementale est bien entamée : c’est la rentrée. Contrairement au mois d’août où, à Paris, on a le temps de tout mais l’envie de rien, septembre sonne avec emploi du temps surchargé. Une sélection s’impose. Suivez le guide.
Expos et performances
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Même si le renouvellement des expositions de la plupart des musées a lieu début octobre, certaines programmations démarrent dès septembre. À commencer par celle de la Gaîté Lyrique où l’on pourra notamment aller voir la conférence d’Usbeck et Rica, le magazine tourné vers le futur. Le programme ? Un « tribunal pour les générations futures » dans lequel on tentera de comprendre « les révolutions multiples auxquelles nous assistons et le futur qu’elles dessinent », le tout sous la forme d’un procès d’assises.
La Maison des Metallos fait elle aussi débuter les festivités au mois de septembre, et c’est sur « Il n’y a pas de cœur étanche » qu’on va jeter notre dévolu. Julie Rey et Arnaud Cathrine, auteurs et musiciens, sont partis à la rencontre de patients en hôpital psychiatrique et ont franchi la ligne entre « ceux qui vont bien » et « ceux qui vont mal ». De ces échanges, ils en ont tiré un spectacle et des chansons qu’on a hâte de découvrir, connaissant l’écriture à vif d’Arnaud Cathrine.
Côté histoire du rock en images, l’exposition consacrée à Hedi Slimane qui se tiendra à la fondation Pierre Bergé est immanquable. Sonic retrace quinze ans de photographie du créateur de mode où il s’attaque à bon nombre de légendes et de lieux cultes. L’occasion de revenir sur un imaginaire qui a façonné toute la carrière du dandy.
Dans une ambiance plus what the fuck, les performeurs du collectif Crisis envahissent pendant 15 jours le squat du 59 rue de Rivoli, 24h/24, 7j/7. Au programme, des tableaux humains et des « expériences » dont on ne sait pas grand-chose à l’heure actuelle. Une chose est sûre, le collectif en profitera également pour se payer quelques soirées clubbing comme il en a le secret.
Et puis l’artiste multi-casquette Niki de Saint Phalle s’installe pour une grande rétro au Grand Palais. À la fois plasticienne, peintre, sculptrice et réalisatrice de film, Niki est l’auteure d’une œuvre riche et complexe. Connue notamment du grand public pour ses célèbres sculptures plantureuses, les « Nanas ».
Crisis Performance Festival, du 8 au 22 septembre à l’aftersquat59.
Sonic, à partir du 18 septembre à la fondation Pierre Bergé.
« Il n’y a pas de coeur étanche », le 20 septembre à la Maison des Metallos.
Le tribunal pour les Générations Futures, le 30 septembre à la Gaîté Lyrique.
Niki de Saint Phalle, du 17 septembre 2014 au 2 février 2015.
Boire et manger
Les terrasses vivent ce mois-ci leurs derniers beaux jours. Il va de nouveau être temps de se trouver des bars au chaud et pour ça, on peut consulter ce plan de métro où les stations ont été remplacées par le meilleur bar du quartier. Pratique.
Sinon, on va faire un tour chez Monsieur Henri. Au menu de ce bar à vins des pinards 100% naturels, garantis sans sulfite et donc sans mal de crâne. De la Grèce au Chili, chacun y trouvera son compte, et de quoi accompagner son breuvage : entre la charcuterie, elle aussi bio, et les fromages affinés à diverses liqueurs (on se souvient encore de celui aux noix), on se dit que la simplicité a encore de belles assiettes devant elle.
Les gourmands se retrouveront également au Street Food Temple, du 19 au 21 septembre dans un Carreau du Temple flambant neuf. Comme son nom l’indique, il s’agit de manger sur le pouce. Des food-trucks, désormais classiques, au barbecue en passant par le « bar à cocktail expérimental », la street food se décline sous tous les formats.
Monsieur Henri, 8 rue de Picardie.
Street Food Temple, du 19 au 21 au Carreau du Temple.
Faire des trucs utiles
Puisqu’en septembre on peut encore avoir du temps à tuer, pourquoi ne pas en profiter pour aller apprendre à pêcher au Wanderlust ? Un dimanche sur deux jusqu’au 5 octobre, le lieu situé au bord de la Seine propose une initiation par l’Ecole de Street Fishing de La Cité. Il suffit de réserver à cette adresse.
Sinon, le meilleur remède contre la lose du dimanche matin est peut être bien celui du Morning Gloryville, organisé au Carreau du Temple entre 6h30 et 10h10. Au programme ce dimanche 10 septembre : du yoga, du hula hoop, des djs et du « Bondbond » (le site n’en dit pas plus). On ne peut mieux finir la semaine.
Ecole de Street Fishing, les 7 et 21 septembre au Wanderlust.
Morning Gloryville #2, le 10 septembre au Carreau du Temple.
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