Le cerveau de Portishead dans une vaste et brillante rénovation du hip-hop.
Trois producteurs unis par une même lassitude du hip-hop contemporain, dont Geoff Barrow, éminence grise de Portishead et fan de longue date de la ligne (courbe) artistique défendue par le label Stones Throw (“Madlib est le Frank Zappa du hip-hop”, affirmait-il en 2009).
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Un pool d’une trentaine de MC et soulmen où s’ébrouent pointures indé (Dead Prez, Booty Brown de The Pharcyde), stars maison (Aloe Blacc, Guilty Simpson) et graines de champion (Coin Locker Kid, Estee Nack) : sur le papier, le projet Quakers a tout pour être au genre ce que la Dream Team fut au basket-ball en 1992.
Sur le plastique aussi : des distorsions cosmiques de Russia with Love aux vrombissements moroderiens de Dark City Lights et des parasitages bruitistes de Jobless au sampling cuprifère de Chucky Balboa, on ne voit pas qui, cette année, pourra produire disque plus extraordinaire et souverain que celui-ci.
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