Bien camouflé sous une couenne de buffle se cache le plus dangereux cénacle de forcenés américains. D’Al Jourgensen et Paul Barker, nous connaissons déjà le mastoc Ministry et son métal-indus viré Caterpillar heavy. Leur association cyclique avec Jello Biafra, leader écorché et psychotonique des Dead Kennedys, ne pouvait décemment pas déboucher sur une bucolique promenade […]
Bien camouflé sous une couenne de buffle se cache le plus dangereux cénacle de forcenés américains. D’Al Jourgensen et Paul Barker, nous connaissons déjà le mastoc Ministry et son métal-indus viré Caterpillar heavy. Leur association cyclique avec Jello Biafra, leader écorché et psychotonique des Dead Kennedys, ne pouvait décemment pas déboucher sur une bucolique promenade au milieu des pâquerettes. Monstrueuse excroissance des précédents The Power of Lard et The Last temptation of Reid, ce Pure chewing satisfaction pare au plus pressé, au plus court, entre hardcore martial, noise répétitif et cholestérol binaire. De l’entrée en mêlée brutale de War pimp renaissance au groove dégénéré de Live free or die, Lard reprend la fusion au pied de la lettre, entre fonderie et forge, entre fourneau et laminoir. Seul le dernier Sidewinder, sorte de western épique martelé, semble nous sortir un instant la tête de l’étau. Mais la rencontre entre 16 Horsepower, les Butthole Surfers et un Robocop sans fusible de sécurité reprend vite son rang au sein du monolithique cauchemar. Pour estomacs blindés uniquement.
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