L’ancien agitateur des Sex Pistols réactive PiL : rage et inventivité intactes. Critique et écoute.
Quelle sacrément bonne idée a eue John Lydon de relancer PiL vingt ans après l’avoir mis en sourdine. PiL, son groupe post-Sex Pistols, désarçonna les punks trop crétins, incapables de mesurer à leur juste valeur la pertinence des textes et la modernité des fusions soniques en cours.
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Nul besoin de chercher ici les noms de Keith Levene ou Jah Wobble (respectivement guitariste et bassiste originels partis depuis bien longtemps), seul le maître d’oeuvre est d’origine, ici accompagné entre autres d’un ancien Damned (Lu Edmonds).
Lydon revient et il sait toujours surprendre, voire terrifier, comme par exemple sur la transe barje et hypnotique de Lollipop Opera ou avec la menace GI/drone-drôle du This Is PiL d’ouverture. On retiendra également One Drop, extraordinaire single consacré à sa jeunesse à Finsbury Park, ou Deeper Water, pour savourer l’inimitable voix d’un Lydon jovial et juvénile, prononçant le mot “politicians” avec son glorieux mépris.
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