Mélodie enragée 90’s.
Dans la presse anglaise, Noel Gallagher se plaignait à juste titre de la mort du rock prolo anglais, victime de l’embourgeoisement du milieu et des coupes sombres dans les allocations chômage : aujourd’hui, pour être étudiant ou musicien en Angleterre, il vaut mieux venir d’un milieu favorisé. Nono n’avait visiblement pas entendu les Gallois teigneux de Pretty Vicious, qui possèdent la morgue des Stone Roses, la dégaine casual des jeunes Oasis et, surtout, les capacités soniques et mélodiques des Arctic Monkeys. Trop beaux pour être vrais – on soupçonne même le casting d’être signé par un(e) nostalgique de la Britannia 90’s –, les gandins miniers (et mineurs) répondent avec flamme à la chanson Vicious de Lou Reed : chez Pretty Vicious, ça sera des ronces et des orties plutôt que des orchidées.
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