Il paraît que Gareth Mitchell passait son temps à écrire de jolies folk-songs. Mais deux années passées à errer dans les labyrinthes aquatiques de Amp ont fait de lui un autre homme. Il a écouté Labradford. S’il a aimé les orgues, il a trouvé les chuchotements sous-dimensionnés par rapport à l’immensité qu’il entendait décrire. Alors […]
Il paraît que Gareth Mitchell passait son temps à écrire de jolies folk-songs. Mais deux années passées à errer dans les labyrinthes aquatiques de Amp ont fait de lui un autre homme. Il a écouté Labradford. S’il a aimé les orgues, il a trouvé les chuchotements sous-dimensionnés par rapport à l’immensité qu’il entendait décrire. Alors il est allé voir plus haut et a découvert qu’il avait la voix d’un Scott Walker fumeur. Sur deux titres phénoménaux (Where regrets end et Circular ruins), Gareth Mitchell atteint une telle paix et une telle maîtrise de lui-même et de son attirail sonique qu’il semble fêter la nuit de ses mille ans composant à l’occasion deux des titres de non-rock les plus majestueux de la décennie.
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