Quatre ans après une première venue épique sur les terres hongroises, le crew Sourdoreille est de retour à Obuda, cette île insensée, théâtre de la plus grande foire festivalière d’Europe. Elle débute dès ce mardi, et entend fusiller les derniers combattants dimanche (enfin, plus probablement lundi matin…)
[attachment id=298]Jeudi 10 aout. L’île d’Obuda vit ses derniers moments de répit. Progressivement, l’herbe verte est engloutie par des kilomètres carrés de toile de tentes, plantées anarchiquement. Oui, ici, inutile de chercher le camping. Au Sziget, on pose son abri de sac-a-viande dans le coin qui nous chante. Une fois cette formalité accomplie, un petit tour dans les travées de la bête s’annonce. Alors, en quoi le Sziget est-il si particulier ?
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Entre la mission pour tenter de trouver un endroit à peu près calme, le test du voisinage pour éviter de ramasser son voisin ivre sur la tronche vers 8h du matin ou encore la distance règlementaire avec les toilettes qui s’impose, camper à la fraîche est un défi. Explications.
Les Foreign Beggars tabassent
2006. A Londres, deux MC (Orifice Vulgatron et Metropolis) et un DJ (Nonames) sortent un album qui va faire son petit effet sur la scène européenne : « Asylum Agenda » s’affirme comme la synthèse hip-hop idéale, en draguant sur les terres de l’électro avec classe.
Sur scène, les Foreign Beggars ne s’économisent pas. Même en l’absence de Metropolis remplacé par un MC inconnu pour nous, mais imposant et on fire. Flows mitraillette, scratches qui collent et basses qui tabassent. Les prestigieux Lyrics Pad Hip Hop Awards ne s’y sont pas trompés, en leur accordant le titre de « meilleur groupe de live » en 2005. Pour vous faire votre propre idée, c’est juste en-dessous.
Interview sous le signe du chapeau de l’excellent Chapelier Fou
Le Chapelier Fou au Sziget, c’était un peu une évidence. Féerie, mélange des genres, folie douce… Pas étonnant de voir un public nombreux et enthousiaste lors du concert de cet ancien professeur. Un public forcément très français, mais pas seulement. Quelques minutes avant sa prestation, le Messin a accepté de répondre à une petite interview sous le signe du chapeau.
Rona Hartner en grande forme
La carrière de Rona Hartner a démarré dans le septième art, sous la coupe d’un certain Tony Gatlif. L’égérie du réalisateur tient notamment le rôle central dans Gadjo Dilo, sorti en 1996.
En marge de ses apparitions au cinéma (notamment aux côtés de Marjane Satrapi), notre Roumaine frisée monte sur scène pour donner vie à des chansons traditionnelles de toute beauté. Après une collaboration géniale avec DJ Click (l’album Boum Bah Clash en 2005), elle a débarqué au Sziget avec son légendaire sourire. Extrait live.
La danse, belle invitée du festival
Pour la première fois, la danse s’invite au menu des vidéos Sourdoreille, et offre par la même occasion un autre angle de vue sur le Sziget.
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