Exit le combo boues-bottes-bière, il faudra bientôt ajouter un autre mot en « b » à cette liste : bracelet. Au coeur des discussions, l’objet connecté risque d’intégrer les festivals plus rapidement qu’on ne le pense.
Avec l’arrivée des beaux jours et des terrasses non couvertes, les festivals ont presque tous révélé l’intégralité de leur line-up. Mais faudra-t-il savourer ces éditions avant qu’elles soient estampillées old school ? Tokens, pass, téléphone, monnaie: des mots qu’on n’entendra peut-être bientôt plus en festival car remplacés par un petit nouveau, le bracelet connecté.
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Déjà inaugurée à Coachella, SXSW ou encore à l’occasion de la 10ème édition de Tomorrowland en août dernier, cette avancée technologique présente bien des bénéfices pour une foule parfois difficile à gérer et satisfaire: moins d’attente à l’entrée du festival lors du contrôle de billets, moins d’attente au bar, renforcement de la sécurité car plus d’espèces en caisse, plus d’erreurs lors de l’encaissement…
http://www.youtube.com/watch?v=Jfy2r_LNu-E
Le bracelet connecté peut servir de carte bancaire (rechargeable par simple virement sur l’application associée) mais aussi de smartphone (connectés aux comptes des réseaux sociaux du porteur). En bref, d’après leurs créateurs (les startups Bring ou MyBee par exemple), ces bracelets pourraient éviter tous les désagréments vécus en festival, excepté les variations météorologiques, quand même.
Mais le festivalier n’est pas le seul à bénéficier des avantages du bracelet connecté: les organisateurs engrangent eux aussi (eux d’abord ?) un profit non négligeable. Tout d’abord par l’obtention de statistiques en temps réel, leur permettant de s’adapter aux besoins (et aux porte-monnaies) du public et d’appréhender sa demande: si le pic de consommation de bière est atteint dans une partie du bar, il faudra moins de temps pour réapprovisionner le stand.
A TommorrowLand, le festivalier pourra ajouter en direct sur Facebook de nouveaux amis recontrés sur le site sans avoir à passer par l’étape smartphone. Il suffit aux utilisateurs désireux de garder contact de presser en même temps un bouton du bracelet, tout en restant côte à côte, la demande sera automatiquement transmise à leurs comptes Facebook. Mais l’accès aux réseaux sociaux ne s’arrête pas là, car les festivaliers pourront également communiquer en temps réel en mettant à jour leurs statuts Facebook, twittant ou instagrammant grâce à des bornes présentes sur le site. La dimension sociale du bracelet prend alors tout son sens. (Source : Les Numériques)
Malgré tout, la technique utilisée, la NFC (Near Field Communication ou Communication dans une Champ Proche en français) n’a pas rencontré le succès escompté depuis son installation, notamment avec le paiement sans contact. Les consommateurs n’ont pas adopté cette technologie dont la sécurité ne repose plus sur un code mais sur une seule proximité avec la machine de paiement. (Source : ZD Net).
De plus, déjà comparé à Big Brother, le bracelet connecté recenserait les festivaliers, leur localisation au fil de la soirée, mais également des informations plus personnelles notamment en accédant à leurs données Facebook. De quoi déplaire aux festivaliers venus non pas pour un selfie devant la scène mais dans le seul but d’écouter de la musique. Alors, révolution ou gadget superflu ? En attendant de connaître la réponse, commencez à prévoir d’autres excuses que « j’ai oublié ma carte bleue dans la tente ».
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