Véritable trait d’union entre le rock’n’roll, son imagerie classique, et le mouvement alternatif des années 80, Parabellum pesa de toute sa verve sur cet embryon de révolution punk. Au moins autant que les Bérurier Noir ou Ludwig Von 88. Ce nouvel album enregistré en public, instantané d’une soirée de retrouvailles, n’a sans doute pas la […]
Véritable trait d’union entre le rock’n’roll, son imagerie classique, et le mouvement alternatif des années 80, Parabellum pesa de toute sa verve sur cet embryon de révolution punk. Au moins autant que les Bérurier Noir ou Ludwig Von 88. Ce nouvel album enregistré en public, instantané d’une soirée de retrouvailles, n’a sans doute pas la force des souvenirs patinés par le temps, mais remonte en surface tous les atouts de l’entreprise. Sa vigueur binaire et les textes au rasoir du Géant Vert notamment. Nous les avons vus cinq cents fois à l’époque, mais c’est cette image de road-warriors, de Mad Max du raffut induré, qui nous colle aux neurones. L’intérêt d’une double anthologie récente n’en devient pas caduc pour autant, mais l’aparté live, avec son lot de titres inédits et son surcroît de vie inhérent, relance la machine de manière idéale, comme un premier coup de manivelle avant une résurrection annoncée. Tournée de mars à mai, album à venir, etc.
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