Le 21 mai, Black Coffee se produira en tête d’affiche de la soirée Villa Schweppes BPM au Cabaret Aléatoire, à Marseille. Un pilier de la musique électronique sud-africaine, dont la house audacieuse n’en finit plus de se renouveler. Portrait en partenariat avec la Villa Schweppes.
Il y a quelques années, une étude démontrait que l’Afrique du Sud était l’un des pays les plus consommateurs de musique électronique. Cette nouvelle destination club exporte aussi régulièrement des bijoux de production. Preuve en est avec Black Coffee, l’un des moteurs les plus performants de la scène house et électronique sud-africaine. Programmé en avril au festival Coachella, Black Coffee a joué devant une foule conquise. Une consécration ? Pas vraiment : depuis plus de dix ans, le musicien électronique et producteur sud-africain est partout. Actuellement en tournée internationale pour promouvoir son dernier album, Pieces of Me, Black Coffee (de son vrai nom Nkosinathi Innocent Maphumulo) s’est en effet imposé sur la scène club mondiale grâce à sa house exigeante, visionnaire et assurée.
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Son parcours ne laissait pourtant rien présager de tel. Né à Durban, dans la province du KwaZulu-Natal, Black Coffee est handicapé de la main gauche à 13 ans, suite à un accident lors de la célébration de la libération de Nelson Mandela. Il a commencé par étudier le jazz. Jeune diplômé, il a ensuite fait partie d’un trio afro-pop, Shana, en compagnie de deux camarades de classe, Mnqobi Mdabe et Thandukwazi Sikhosana. En 2003, le jeune homme participe à une académie de musique électronique à Cape Town, et se fait rapidement repérer. Sa carrière en tant que “Black Coffee” peut commencer. Après la sortie en 2005 d’un premier album éponyme, entièrement composé à l’ordinateur dans les conditions les plus minimales, le jeune homme conforté par ce succès lance sa propre structure à 360 degrés, Soulistic, à la fois label, outil de promotion d’artistes et tourneur.
Il enchaîne rapidement les dates en Afrique du Sud et à l’étranger, mais aussi les disques : Have Another One sort en 2007, Home Brewed en 2009 (qui sera largement récompensé), Africa Rising (CD et DVD) en 2012 et Pieces of Me, le dernier, en septembre 2015. On retrouve sur chacun de ses disques une mise en valeur de son héritage musical sud-africain, mais aussi le souci d’une house travaillée, riche, que Black Coffee peaufine jusqu’au moindre détail.
Les voix qu’il choisit pour accompagner ses mélodies entêtantes sont chaudes et chaleureuses. La rythmique se veut précise, souvent accompagnée de percussions, annulant toute possibilité de quitter la piste de danse. L’élégance transparaît à chaque fois pour mettre en valeur l’amour des textures et des harmonies, des relectures toujours denses et saturées. Le label américain Ultra Records, à l’image de Puff Daddy et Swizz Beatz qui ont dernièrement salué ses productions, ne s’est pas trompé : il a dernièrement choisi de signer le DJ de 40 ans. Comme le pseudonyme qu’il s’est choisi, Black Coffee est addictif, électrisant, et envoûtant. Suées en vue le 21 mai prochain sur la scène du Cabaret Aléatoire, dans le cadre de la soirée Villa Schweppes BPM, où il sera en tête d’affiche.
Villa Schweppes BPM, le 21 mai au Cabaret Aléatoire avec Black Coffee, DJ Oil, MA/JI+ participants au concours Villa Schweppes. Billets disponibles sur Digitick.
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