A la passion, Cranes a toujours préféré l’extase nigaude : fétiches froids, hypostases de rêves lisses et platoniques, Forever (93) et Loved (94) étaient tombés nez à nez dans la glace de l’autocontemplation. Exorciste, Population four arrache (un peu) ces grues de leur station orbitale. Moins machinal, plus charnel. Moins égal, plus accidentel. Ici, les […]
A la passion, Cranes a toujours préféré l’extase nigaude : fétiches froids, hypostases de rêves lisses et platoniques, Forever (93) et Loved (94) étaient tombés nez à nez dans la glace de l’autocontemplation. Exorciste, Population four arrache (un peu) ces grues de leur station orbitale. Moins machinal, plus charnel. Moins égal, plus accidentel. Ici, les notes ne survolent plus la partition, elles s’y logent, les phrases ne forment plus un millefeuilles 0 % de matières grasses, elles se choquent et s’imbriquent davantage. Désormais, l’acoustique pincée pénètre l’évanescence vocale, l’électricité moins latente restaure une différence qui tranche avec la platitude d’antan, initiant une dynamique instrumentale… lamentablement minée par la fausseté pimbêche de cette voix féminine, infantile et futile qui frise l’intempérance.
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