Les quatre Australiens sortent un cinquième disque d’une richesse infinie.
Que vous souhaitiez échapper aux affres de ce bas monde, à vos insupportables collègues ou à vos beaux-parents le jour de l’interminable repas de famille dominical, The Weather deviendra à coup sûr votre nouveau refuge, 40 minutes pour vous enhardir et vous donner envie de faire tout un tas de choses folles et inavouables, comme vous déguiser en pingouin pour intégrer une colonie de manchots sur la banquise ou passer la main dans les cheveux de Donald Trump. Car ce nouveau disque des Australiens, produit par Kevin Parker, est une incroyable bombe lâchée depuis l’espace, un ovni venu d’une dimension où tout serait possible et le bonheur obligatoire, un concentré d’idées géniales, d’émotions et de joie planant très haut entre MGMT et Todd Rundgren, les Beach Boys et Tame Impala.
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C’est bien simple : Pond explose tout sur son passage (Sweep Me off My Feet), réinvente la surf music (Paint Me Silver), revisite la pop glacée et synthétique des années 1980 (Colder Than Ice) ou ressuscite tour à tour Pink Floyd, Bowie et Queen sur le divin Edge of the World Pt. 2. Le tout avec l’aisance de vieux briscards ayant assimilé des siècles de pop passés et anticipé ceux à venir. Ecoutez donc le sensationnel Edge of the World Pt. 1 et ses chœurs célestes pour vous en convaincre : c’est tellement fou, et tellement beau, qu’on en pleurerait presque des rayons de soleil.
Concerts le 30 mai à Paris (Gaîté Lyrique), le 1er juin à Feyzin, le 11 juin à Nîmes (festival This Is Not A Love Song).
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