Le Français Garciaphone dialogue avec le fantôme d’Elliott Smith. Grand.
En 2011, Olivier Perez se la jouait solo chez Kütu Folk, avec un songwriting gracile, sur un premier ep élégant (Divisadora). Désormais chez Talitres et accompagné à temps plein par Matthieu Lopez et Raphaël Brou, le Clermontois expose plus encore ses aspirations instrumentales et regroupe sur son premier album une poignée de ballades tracassées, merveilleusement arrangées par Peter Deimel (Chokebore, Deus…).
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Sur Constancia, on croise ainsi des guitares voltigeuses (Thou Shall Not Talk Shit) ou franchement écorchées (Bad Shepherd), de splendides aubades mélancoliques (Tornadoes) ou étrangement angéliques (Forgetter). Mais c’est encore lorsqu’il arpente de troublants espaces américains (Constancia), autrefois chéris par Grandaddy et Elliott Smith, que le folk-rock de Garciaphone est le plus poignant.
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