Bien que façonné dans l’urgence, pour ne pas laisser au public le temps de se remettre du single Please Please Me, l’album éponyme vaut son pesant de cacahuètes pour l’éclectisme dont il fait montre, et qui s’accompagne déjà d’une flopée de tubes. Entre les reprises de classiques du rhythm’n’blues (Twist and Shout) et les premières […]
Bien que façonné dans l’urgence, pour ne pas laisser au public le temps de se remettre du single Please Please Me, l’album éponyme vaut son pesant de cacahuètes pour l’éclectisme dont il fait montre, et qui s’accompagne déjà d’une flopée de tubes. Entre les reprises de classiques du rhythm’n’blues (Twist and Shout) et les premières compos (I Saw Her Standing There, Do You Want to Know a Secret, PS I Love You), le groupe, dans la foulée de longues séries de concerts donnés entre les caves de Liverpool et de Hambourg, pose la première des pierres de son édifice pop, et profite de l’occasion pour balancer une nouvelle image de la jeunesse (exaltée, rieuse, et les cheveux dans les yeux) à la face d’un Royaume-Uni encore bien chaste et cul-serré.
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