Depuis quelques années, Trevor Jackson hante une bonne partie de nos disques préférés, du terrorisme hip-hop de The Brotherhood, jusqu’aux expérimentations électronique et pop de son label Output. Il y a un an, Jackson avouait son envie de se dégager quelques soupapes de légèreté dans son monde devenu un peu trop claustrophobe. Il clamait alors […]
Depuis quelques années, Trevor Jackson hante une bonne partie de nos disques préférés, du terrorisme hip-hop de The Brotherhood, jusqu’aux expérimentations électronique et pop de son label Output. Il y a un an, Jackson avouait son envie de se dégager quelques soupapes de légèreté dans son monde devenu un peu trop claustrophobe. Il clamait alors son amour pour Grace Jones et PIL, deux machines du groove déchiqueté mais illuminé. Pas étonnant donc que Playgroup, dont il est le maître d’oeuvre musical, soit à la croisée de ces musiques-là. Plus exactement,Playgroup semble être une tentative de ressusciter un moment fantasmé de la musique : le début des années 80, lorsque le hip-hop naissant se mêlait à la disco, au funk, à la new-wave. Ce foisonnement contraste avec les méthodes précédentes de Trevor Jackson, plutôt habitué à la solitude du sampler et à la complexité croissante de la musique électronique.
Dans ses meilleurs moments, le disque de Playgroup devient une machine dansante infernale, tour à tour exaltée, sadique ou ludique. Parfois, aussi, il tourne légèrement sur lui-même, comme hypnotisé par sa propre danse de Saint Guy.
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