Deux ans de travail par-delà les continents Simon Lee est DJ à Londres, son frère professeur d’anglais à Osaka ont été nécessaires pour parfaire cet album structuré et planifié comme l’attaque du fourgon postal. Il suffit des dix premières minutes de house héroïque chevauchant cordes et percussions abrasives dans une luxuriance d’arrangements […]
Deux ans de travail par-delà les continents Simon Lee est DJ à Londres, son frère professeur d’anglais à Osaka ont été nécessaires pour parfaire cet album structuré et planifié comme l’attaque du fourgon postal. Il suffit des dix premières minutes de house héroïque chevauchant cordes et percussions abrasives dans une luxuriance d’arrangements qui ne déparerait pas les Tindersticks pour que le fraternel duo impose son manifeste. Ici, il sera donc question de victoire du son live sur les machines, d’abondance instrumentale contre l’omnipotence du bpm. La fin des années 70 Chic, Moroder ou Santana figurent parmi leurs références retrouve ici un deuxième souffle, sublimée par tant de cordes, trombones et clarinettes, qu’il ne suffit plus d’en référer à la house pour définir cet atypique hard-disco. « Les musiciens sont en train de réaliser qu’ils ne peuvent pas aller aussi loin qu’ils l’auraient voulu en ayant seulement recours à la technologie », soulignait récemment le plus jeune des frères Lee, comme pour se justifier d’une telle débauche philharmonique, peu conforme à l’esprit cyber. Cultivant à la fois l’épure et la surcharge dans un déluge d’idées de production, cet album est chaleureux, vif et rafraîchissant, ambitieux mais jamais prétentieux.
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