Basée à Berlin, cette Anglaise réalise ses propres clips trippés et sort W, un album virtuose qui malaxe musique contemporaine, beats électroniques et ambiances cabaret.
Son âge ? « Je ne réponds jamais à cette question. » Planquée derrière ses lunettes noires, Janine Rostron, alias Planning To Rock, part dans un petit rire, de sa voix rauque et miaulée à la Janis Joplin.
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Née dans le nord de l’Angleterre, près de Sheffield mais installée à Berlin depuis une dizaine d’années, cette diplômée des beaux-arts sort, sur DFA (le label de James Murphy), W, un des albums les plus époustouflants de ce printemps : une oeuvre totale, dérangeante, qui puise son inspiration tant dans la musique contemporaine que dans le cabaret, l’electro ou les pop-songs cheesy. Jetez une oreille sur Doorway, phénoménal premier single, qu’elle a comme à son habitude mis en images.
Planning To Rock y apparaît en gros plan, dédoublée, la tête difforme, affublée d’une prothèse nasale fabriquée par ses soins :
« Je voulais grossir ma tête, qu’elle saute aux yeux. Je cherche à attirer les gens dans mon monde intérieur, explique-t-elle. Il constitue une grande partie de ma vie. »
Seule mise en garde : on n’a toujours pas trouvé comment en sortir.
Géraldine Sarratia
album W (DFA/Cooperative) www.myspace.com/planningtorock
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