Soyons réglos : c’est n’importe quoi, fait n’importe comment, par des mecs jouant mal, trop fort et sans aucun contrôle de la situation. Mais quel bonheur. Le rêve punk en version kamikaze. Mettez grosso modo Boss Hog, les Cramps, les Ramones, les Heartbreakers et une bonne moitié du label Crypt dans un mixeur dont vous […]
Soyons réglos : c’est n’importe quoi, fait n’importe comment, par des mecs jouant mal, trop fort et sans aucun contrôle de la situation. Mais quel bonheur. Le rêve punk en version kamikaze. Mettez grosso modo Boss Hog, les Cramps, les Ramones, les Heartbreakers et une bonne moitié du label Crypt dans un mixeur dont vous aurez délibérément oublié le couvercle. Toutes les déjections mal broyées projetées contre les murs méritent de figurer sur le disque. Ajoutez quelques épices incongrues empruntées aux Rolling Stones (Satisfaction, salement tabassé), aux Oblivians ou à Link Wray et vous obtenez un cauchemar rock’n’roll, un délire customisé par un trio de Japonais bons à enfermer manu militari. On a certes de la culture chez Guitar Wolf, mais aucun sens de son bon usage. Bilieux et sot, acnéique et lettré, fabuleux et inutile, ce quatrième (!) album n’a en fait qu’un seul atout vraiment précieux : il est drôle. La décence nous interdit de vous le conseiller, et pourtant…
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