Nouveau retour des Pixies, avec un ep plus excitant qu’il n’y paraît. Critique et écoute.
A la charnière des années 80 et 90, les Pixies prenaient la suite des Buzzcocks et de Hüsker Dü, produisant sans répit des chansons à la fois lourdes et subtiles, pachydermiques et félines, imposant avant Nirvana le rock à la pop et vice-versa. Séparés par impuissance, reformés par indigence, les Pixies ont même retrouvé l’an passé le studio et une illusion de grandeur.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Illusion seulement, car la balance semble désormais faussée, incapable de retrouver les terribles équilibres entre puissance et finesse. Pourtant, même engoncées et entartrées, il y a dans la nonchalance et la désinvolture gommeuse de ces chansons – notamment le lo-fi et énervé Blue Eyed Hexe ou le charnel Magdalena – un mélange d’euphorie et de furie qui redonne envie de mettre des coups de pied aux poubelles, voire au chat. Bon signe.
Concerts le 2 juillet à Lyon (Nuits de Fourvière), aux Eurockéennes de Belfort le 4 juillet, le 6 à Hérouville-Saint-Clair (festival Beauregard)
{"type":"Banniere-Basse"}