Quatre nanas de Manchester font vrombir le moteur d’un rock désinvolte. Critique et écoute.
Envoyez la réverb, lâchez les cheveux, lâchez les chevaux, lâchez tout. Les quatre nanas de Manchester donnent des envies de cuir et d’eye-liner qui coule avec Wild Nights, le deuxième album du groupe, aux réminiscences punks et sixties. Véritable introduction messianique, Baby Bhangs promet monts et merveilles. Young Girls sonne comme un tube dont le mantra “I found the cure” fait étrangement écho au I Fought the Law des Clash.
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On adore la désinvolture noire et sexy en diable de Oh Lord, qui donne envie de se trémousser dans de sombres sous-sols, collé aux baffles. Malheureusement, l’album s’essouffle un peu par la suite. Sur Molly, Faith Vern chante :“Wild nights with Molly/She’s got a hold on me”, allusion, à peine déguisée, à la consommation de produits illicites (à moins que la chanteuse ait vraiment une super pote nommée Molly, qui sait…). On accroche sur son riff simple et ses temps marqués au tambourin-cymbales… mais on regrette que l’album ne soit pas un poil plus addictif et soit un peu trop coupé dans sa deuxième moitié. De jolies graines semées cependant. On reviendra pour la moisson.
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