Le groupe a beau s’appeler Toboggan, ses descentes se déroulent au ralenti, dans un murmure de guitares complexes. Suivant à la lettre un plan de vol fermement établi depuis Slint puis Mogwai, c’est pour les montées que ces Suisses éplorés conservent leur puissance sonique. Une voix, rare et fragile, se charge parfois de rappeler que […]
Le groupe a beau s’appeler Toboggan, ses descentes se déroulent au ralenti, dans un murmure de guitares complexes. Suivant à la lettre un plan de vol fermement établi depuis Slint puis Mogwai, c’est pour les montées que ces Suisses éplorés conservent leur puissance sonique. Une voix, rare et fragile, se charge parfois de rappeler que l’on n’est pas ici chez Tortoise, que Toboggan aime visiblement autant Red House Painters que les matheux de Chicago. Et que Lausanne, cette capitale du rock helvète esthète (de Chewy à Honey For Petzi), n’est qu’à deux doigts de la France, où Kaolin ou Lust ont, eux aussi, imposé de la pop au post-rock.
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