Translucide comme un gospel devenu vitrail.
C’est dimanche, on va à la plage. Et comme on aime les galets, les machines à sous crapuleuses et les beignets à l’huile de ferry, on descend vers celle de Brighton. Le groupe qu’on y croise s’appelle Phoria, il aurait dû s’appeler Euphoria : son électronique toute douce (avant explosion extravagante) est source de jubilation : beats et béats sont ici le même mot.
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Mais finalement, Phoria lui va bien aussi, car cette maladie qui provoque des troubles de la vision décrit assez bien la confusion des sens, le flou artistique que génèrent ce chant vague, gazeux, translucide comme un gospel devenu vitrail. Voici de quoi faire passer James Blake pour le Hellfest.
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