Le Britannique, ex-Weather Prophets, rappelle combien son songwriting gracieux et intemporel mérite d’être sans cesse redécouvert.
“Mesdames et messieurs, j’en ai assez de m’amuser”, lâche Pete Astor sur Ladies and Gentlemen, l’une des ballades sépia de son nouvel album. S’il y a une chose dont le sexagénaire anglais n’a pas marre, c’est de composer des chansons au charme discret, minimalistes mais généreuses, qui attirent l’oreille sans brusquer.
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C’est du bout des doigts que l’artiste londonien élabore ses morceaux où dominent piano, guitares acoustique et électrique, et du bout des lèvres qu’il pose sa voix chaleureuse sur ses textes subtils qui en font un raconteur d’histoires hors pair – Alan McGee, qui l’a managé, le décrivait comme le prochain Bob Dylan.
Douze morceaux homogènes et captivants
Au début de sa carrière, Pete Astor a fait partie de plusieurs groupes de la scène pop anglaise dont, entre autres, The Loft et The Weather Prophets. Il reste prolifique sous son propre nom (au rythme d’un album tous les deux ans depuis 2016) et ajoute un chapitre à son impeccable discographie avec Tall Stories & New Religions.
Ces douze morceaux sans âge proviennent de différentes époques de ses quarante ans de carrière, et sont ici réinterprétés en compagnie de musiciens expérimentés. Le résultat, homogène et captivant, nous confirme que le songwriter continue de trouver beaucoup de plaisir dans son art, contrairement à ce qu’il chante, et qu’il n’est pas près de nous lasser.
Tall Stories & New Religions (Tapete Records/Modulor). Sortie le 15 mars.
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