Pour la rentrée, les jeunes ont eu droit à de nouveaux cartables et aux nouvelles recommandations des parents pour l’année à venir. Ne pas errer dans les centres commerciaux comme Avril Lavigne, ne pas dire du mal des vieux, ni rire de l’acné de son prochain. Les parents sont des gens bien. Et l’on ne […]
Pour la rentrée, les jeunes ont eu droit à de nouveaux cartables et aux nouvelles recommandations des parents pour l’année à venir. Ne pas errer dans les centres commerciaux comme Avril Lavigne, ne pas dire du mal des vieux, ni rire de l’acné de son prochain. Les parents sont des gens bien. Et l’on ne peut que plaindre ceux qui habitent actuellement de l’autre côté de la Manche : un groupe de rock’n’roll hyperméchant, aussi couillon que poilu, sévit dans les cours de récré et squatte les couvertures de la presse locale. The Darkness, ils s’appellent. Imaginez le fruit d’une partie de jambes en l’air entre Nina Hagen et Ozzy Osbourne, tuez son coiffeur : vous aurez une idée de la crapule malotrue qui, en quelques semaines et un premier album Permission to Land, est devenue plus populaire que Jesus (Lizard). Accompagné de trois autres oubliés de l’industrie du shampooing, ce troubadour velu revendique AC/DC comme père spirituel, porte des combinaisons panthère et braille des histoires encore plus effrayantes que celles de la Dame blanche, entre Hanoi Rocks et Spinal Tap. C’est drôle, fascinant et lamentable à la fois. C’est juste l’Angleterre qui se marre, une fois de plus.
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