Le printemps de la pop française continue en beauté avec ces Bordelais. Critique et écoute.
Figure de proue du renouveau de la pop chantée en français (Aline, Granville), Pendentif continue sa croisade romantique – amorcée il y a déjà quatre ans avec leur tube éponyme –, et profitait du récent Disquaire Day pour dévoiler un second ep, en vinyle. Au menu de cette édition limitée à 500 exemplaires, un artwork soigné mettant à l’honneur l’industrie fruitière et une devise pop élémentaire : “Ça se chante et ça se danse.”
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Traduisant avec élégance la recette West Coast, les paroles collent à la peau comme un maillot mouillé, la voix féminine et sensuelle venant prolonger le plaisir. Enregistré dans les vignes girondines avec Antoine Gaillet (Herman Dune, M83), cet ep pioche autant son inspiration dans les vieux pots de confiture variétés (Lio, Polnareff) que le bon chutney (The Drums) et la pâte à tartiner chillwave (Toro Y Moi). Avis aux DJ : des pistes a capella sont à disposition pour défier les remixes de Jérôme Echenoz (Tacteel) et Memory Tapes.
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