De l’harmonie, du rétro, de l’âme, du lourd : Peggy Sue, c’est varié. Critique et écoute.
Révélés par leur précédent Acrobats, les Brightoniens de Peggy Sue ont confié les manettes de Choir of Echoes à Jimmy Robertson, l’homme derrière leur projet le plus singulier : Peggy Sue Play the Songs of Scorpio Rising. Sur la lancée de cet hommage au film de Kenneth Anger, ce troisième album se révèle plus lourd et plus dense que ses prédécesseurs.
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On y traverse des territoires folk et blues, en blanc et noir, façonnés par des réverbs en bataille – les fixettes fifties fusent. Que les voix et les guitares des filles (Rosa Slade et Katy Young) s’épicent de shoo-bi-doos (sur Always Going) ou invoquent le fantôme de June Carter (le magnifique How Heavy…), on regrette que tous les morceaux ne soient pas du tonneau du très soul Longest Day of the Year Blues ou de l’emporté And Always Is. Peu importe : le disque s’apprécie comme le show d’une première partie qui ne nous fait pas regretter d’être arrivé en avance.
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