Belle rencontre familiale entre le
flamenco et les musiques improvisées : critique et écoute.
Conversation intime, dans la famille des cordes, entre un père guitariste de flamenco, Pedro Soler, et son fils violoncelliste touche-à-tout, Gaspar Claus. Le premier cultive depuis cinquante ans la mémoire d’une tradition andalouse venue du fond des âges ; le second, qui n’en a que 27, repousse les frontières de son instrument du côté des musiques improvisées.
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Deux univers distincts dont la rencontre dévoile un paysage musical inouï, guidé par une recherche de l’épure et de la matière des sons commune aux deux hommes. Le phrasé et la sonorité de Soler lui permettent de transmettre en quelques notes de guitare l’univers émotionnel propre à chaque forme du répertoire (tientos, alegria, ronda minera…).
D’une frappe ou d’une caresse, le violoncelle de Claus exprime les cris et murmures de ce “chant profond” des voix du flamenco, tout en l’habitant de tonalités contemporaines. Enregistrée à New-York lors de sessions improvisées, la création bénéficie en outre des participations de Bryce Dessner, guitariste de The National et producteur de l’album, et Sufjan Stevens, à l’harmonium, sur le titre Encuentro en Brooklyn. Appuyez sur play et offrez-vous une pause.
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