« N’achetez pas mes disques » : c’est en substance ce qu’a demandé à ses fans ce bon vieux Moz. En cause ? Des royalties virtuelles.
Morrissey, qui a ces dernières années changé de label comme il change de chemise sur scène, voit rouge contre deux de ses anciens amants, les géants EMI et Warner. Poules aux oeufs encore joliment dorés pour les deux majors, qui gèrent une grande partie de leur vaste discographie, Morrissey et les Smiths seront ainsi l’objet, dans les prochains mois, de deux projets de recyclage discographique : deux coffrets compilant singles et faces-B de la période solo du mancunien du côté d’EMI, et des rééditions sur vinyles 180 grammes des albums des Smiths chez Warner.
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Problème : la diva mancunienne n’a pas été consultée et, raison sans doute plus sérieuse encore pour provoquer son ire vengeresse, ne toucherait pas un seul penny sur les projets en cours. L’Anglais a donc très clairement et très publiquement appelé ses fans à ne pas délier les cordons de leurs bourses. « Morrissey ne reçoit plus de paiement d’EMI pour le back catalogue qu’elle gère, et n’a pas reçu de royalties depuis 1992″ a-t-il ainsi fait déclaré via son site de fan True to You. « Morrissey n’approuve pas et n’a pas été consulté, ni pour les coffrets CD sur Rhino, ni pour les rééditions chez Warner des albums des Smiths en vinyles 180 grammes. Morrissey a reçu les derniers royalties de la part de Warner il y a dix ans, et une fois de plus, il demande aux gens de ne pas prêter attention ou acheter les disques réédités. »
« Re-issue ! Re-package ! Re-package ! Re-evaluate the songs, double-pack with a photograph, extra Track (and a tacky badge) » chantait-il sur Paint a Vulgar Picture…
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