Plus beau encore que le TV On The Radio
du début, Pat Jordache ? C’est bien possible. Critique et écoute.
D’abord enregistré sur cassette, distribué sous le manteau 2.0 et les hourras discrets de la communauté sonique montréalaise, Future Songs ne paie pas de mine. Il fait bien mieux – il en creuse. Dantesques, impressionnantes, abyssales mines.
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Dans ces veines riches comme Midas, un sang fiévreux et quelques virus inquiétants, pas de brillant platine car trop de charbon crasse, des cadavres enfouis et des anges naissants, des rêves d’ailleurs, le paganisme de tribus oubliées…
Future Songs est initialement l’oeuvre de solitude d’un garçon dont la chambre, on le jurerait, donne sur d’autres dimensions. C’est l’une des choses les plus estomaquantes entendues depuis la première rencontre du troisième type avec TV On The Radio.
Un proto-TV On The Radio rêche, lo-fi, imprécis, branlant, fragile et forte tête à la fois, sans la production chirurgicale de Sitek ; un disque dont l’insondable – parce qu’infinie – beauté est un bouleversant uppercut émotionnel et intellectuel.
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