Avec pas mal d’indulgence, du temps écoulé et quelques reprises dépouillées de leur tube Take on Me, on apprit à repenser avec tendresse ? on n’en est pas à l’admiration ? à A-ha, bons bougres blondinets des 80 s gommeuses. Pour dire comme on vieillit mal. C’est justement la meilleure raison d’accepter le Norvégien qui […]
Avec pas mal d’indulgence, du temps écoulé et quelques reprises dépouillées de leur tube Take on Me, on apprit à repenser avec tendresse ? on n’en est pas à l’admiration ? à A-ha, bons bougres blondinets des 80 s gommeuses. Pour dire comme on vieillit mal.
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C’est justement la meilleure raison d’accepter le Norvégien qui revient aujourd’hui, la mèche amochée et le verbe dans les chaussettes : Magne Furuholmen, soit la plume blanche et insouciante du groupe, pour un album solo humble et cabossé, à peine requinqué par la présence d’un pesant supergroupe, comprenant deux Coldplay, un Travis et le farceur Ed Harcourt. Logique qu’en telle compagnie la pop cossue du Norvégien chiale dans le potage ? on n’a pas parlé de soupe. Car c’est bien dans cette mélancolie cosy, précieuse et superficielle ? ce fonds de commerce geignard de Keane et de la plupart des invités de Magne ? que se lovent ces chansons où tout est aussi élégant que prévisible, de la voix étranglée du mâle trentenaire blanc en crise existentielle proprette aux cordes en rafales d’accords mineurs.
Ce n’est pas beau de viser ainsi aussi ouvertement le porte-monnaie des adolescentes déprimées.
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