Une musique aérienne et fantomatique, à la douce mélancolie.
Existant dans une discrétion totale, Piano Magic a toujours œuvré en marge des scènes musicales les plus à la mode, même si les albums et les singles de sa désormais longue carrière entamée en 1996 ont toujours obtenu écho, voire passion. Outre sa composition à géométrie variable, le groupe du chef d’orchestre Glen Johnson –basé à Londres – est toujours passé d’un label à un autre avec aisance et sans perdre confiance.
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Dans ce Part Monster, le groupe crée un univers électrique aussi fabuleux que mélancolique, dans lequel guitares et voix aériennes s’entrelacent amoureusement. Les Franco-Anglais esquissent des ambiances léthargiques ou abrasives, narrent un monde calfeutré dans l’innocence et la beauté du rêve puis dans l’incandescence d’une musique épique et tourmentée, qui se fraie un chemin entre le shoegazing brumeux de My Bloody Valentine, une new-wave excitée et un rock plus batailleur qu’à ses débuts.
Emeline Marceau
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