De la pop soignée, signée par une bande d’éphèbes venue d’Australie.
C’est sans doute le groupe le plus radical que vous entendrez cette année. Radicalement raisonnable, radicalement middle of the road, radicalement mielleux.
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Et c’est justement cette outrance à jouer une musique aussi soigneuse, aussi pomponnée, aussi anachronique qui fait de ces très jeunes Australiens de Berlin une telle source de joie, de déhanchements et de sourires idiots.
Chaussettes dans les claquettes
Car on parle là de coupes de cheveux que les surfeurs de la Côte basque ont abandonnées en 1979, de chaussettes dans les claquettes, de batteries électroniques Top of the Pops, de synthés en jachère depuis l’abandon du mot “funky”.
A l’époque du premier titre des Parcels, sorti par les fins limiers de Kitsuné, on avait évoqué Daft Punk en tenue légère jouant du Steely Dan avec Frank Ocean.
Shows chauds
Le groupe confirme depuis régulièrement sa singularité larguée, affirme sa disco attitude décomplexée tout en revendiquant son application de vieux garçon.
Il devrait, cet été, balayer (ou renforcer) les ultimes réticences avec des shows chauds, qui nécessitent de l’huile solaire protection maximale.
concerts le 4 juin à Nîmes (festival This Is Not a Love Song), du 8 au 13 juillet à Calvi on the Rocks (date n. c.)
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