Entre électronique et organique, Pantha du Prince délivre un long rêve végétal à ciel ouvert.
Fer de lance de la minimale techno, l’Allemand Hendrik Weber, signé sur Dial Records (l’un des labels phares du mouvement), a très vite montré des signes de liberté et d’indépendance vis-à-vis du genre qui a secoué le monde de l’électronique dans les années 2000, en forme de retour à l’essence même de la house : le rythme pur et simple débarrassé de toutes les fioritures possibles.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Dès son troisième album, Black Noise (2010), Pantha du Prince affichait déjà des velléités de s’affranchir du dance-floor, ou du moins de ses règles, usant de drones, de samples enregistrés au cœur de la forêt et s’inspirait même du shoegaze pour nourrir ses productions qui conjuguaient les mécanismes rituels de la minimale avec une conception plus organique et rêveuse de la musique.
Son nouveau disque, Conference of Trees – concept scénique avant d’être un disque qui combine électronique et instruments en bois spécialement créés pour l’occasion –, est une divagation entre ambient et bande-son imaginaire qui le voit s’éloigner encore plus de l’électronique pour cultiver son jardin, même s’il s’agit en l’occurrence d’une forêt.
Conference of Trees Modern Recordings/BMG
{"type":"Banniere-Basse"}