L’Américain sort un nouveau maxi magnifique et indispensable. Critique et écoute.
On aimerait, un jour, faire passer un IRM à Noah Lennox. Sans doute n’apercevrions-nous pas les éléments constitutifs habituels d’un cerveau humain normal. Sans doute y trouverions-nous une porte secrète vers des univers en constante expansion, un dédale où galaxies multicolores et trous noirs se croisent et se mêlent dans un ballet cosmique dont lui seul peut comprendre les mouvements, et dans lequel il trouve les matières inédites et infinies de ses morceaux magiques.
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2015 est une année productive pour l’Américain. Précédé de l’incontournable Mr Noah ep, maxi offrant trois inédits magnifiques aux affamés de psychédélisme pop en Technicolor halluciné, les treize morceaux à l’inaltérable beauté de son album Panda Bear Meets the Grim Reaper sont désormais complétés par un autre indispensable compagnon.
Outre une version remaniée de Crosswords, présente sur l’album, on découvre quatre inédits suffisants pour prolonger de quelques années-lumières les songes et voyages, sombres et flippants ou colorés et enfantins, nés sur PBVSGR : la magnifique No Man’s Land, tamouré chaloupé et bête sonique aux mille organes, le soleil halluciné de Jabberwocky, la très impressionnante The Preakness, comme un hommage à Broadcast, et l’épiphanique et pacifique Cosplay.
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