Musique
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Il faut du cran, de l’inconscience ou une bonne dose d’infatuation pour sortir un double album uniquement composé de faces B. Chez Suede, le ton fut imposé sans préavis, dès l’instant où le groupe a débarqué en parfait ovni dans une plaine musicale dévastée Carter USM, Ned’s Atomic Dustbin, Thousand Yard Stare, tous ces […]
Entre la peinture et l’art conceptuel, la voie est étroite mais elle mène à tous les publics. Forts de ce principe, Gilbert & George composent depuis trente ans l’une des oeuvres les plus puissantes et les plus accessibles de l’art contemporain. Alors que s’ouvre leur rétrospective au musée d’Art moderne de Paris, rencontre londonienne avec un couple exemplaire.
Bridges to Babylon ne vaut que pour la rencontre aussi saugrenue que juteuse entre Stones et Dust Brothers, producteurs de quelques chansons d’exception. Dès Sticky fingers, le mal était fait. Imprudemment risqués dans un mystérieux ragoût de soul, blues et country, nos doigts ressortirent gluants de sécrétions secrètes si entêtantes qu’on a vite renoncé à […]
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Maltraité par les années 90, mais toujours objet de culte pour tous ceux qui considèrent son « Rock bottom » de 1974 comme l’un des plus grands disques de l’histoire du rock, Robert Wyatt sort de sa tanière avec Shleep. Une merveille de chaleur et de malice, à l’image de son créateur : un grand enfant égaré à tout jamais dans la musique, son marécage et son terrain de jeux.
On ne croyait pas revoir un jour ce bon vieux Kim Fowley, auteur vers 70-71 de deux albums mythiques et furieux, Outrageous et I’m mad. On le retrouve ici presque par hasard, dans l’oeuvre de sa compagne, la vidéaste, performeuse et plus jeune que lui Elke Krystufek (elle est née à Vienne en 1970). Grimé, […]
Codes of cobra : chorégraphie d’Iztok Kovac
Pour le festival Octobre en Normandie, le chorégraphe slovène Iztok Kovac mêle danse et cinéma. Etrange mariage qui réhabilite en beauté le mouvement.
Loïc Touzé aurait pu être l’un de ces danseurs besogneux de l’Opéra de Paris et attendre gentiment ses 40 ans pour prendre sa retraite. Mais il aime trop les sentiers non balisés pour ne pas être tenté par des confrontations plus dérangeantes. Fragments de son carnet de voyage, ces jours-ci, en région parisienne.
Dans l’esprit de l’art contemporain, des petits malins s’emploient cette semaine à détourner la Fiac.
Anciennement connu sous le nom de Common Sense, ce rapper chicagoan s’était illustré avec I used to love h.e.r., un manifeste rap suivi d’une belle polémique. Trois ans après, il invite à une nouvelle plongée dans les méandres de son âme. D’un phrasé fluide et limpide, qui n’est pas sans rappeler celui de King Lu […]
Cet oncle de Tricky est aussi son cadet de six ans : plus qu’une simple anomalie d’état civil, le réjouissant Finley Quaye pourrait vite s’imposer comme l’une des grandes révélations de l’année avec son album Maverick a strike. Chaloupant, roublard et hautement lascif, il invente le reggae new-age.