Vu d’ici, Palma de Majorque ne ressemble certes pas au plus bouillonnant des pôles d’agitation sonique et ce n’est pas tous les jours qu’on se penche sur le cas d’un groupe originaire de ces îles espagnoles. Du coup, nous n’avons aucune idée préconçue d’un éventuel Mallorca Sound, et ces Satellites-là, rien à voir avec les […]
Vu d’ici, Palma de Majorque ne ressemble certes pas au plus bouillonnant des pôles d’agitation sonique et ce n’est pas tous les jours qu’on se penche sur le cas d’un groupe originaire de ces îles espagnoles. Du coup, nous n’avons aucune idée préconçue d’un éventuel Mallorca Sound, et ces Satellites-là, rien à voir avec les punks parisiens de l’ère Bérus, héritent de toutes latitudes. A première vue, ce serait plutôt du côté d’une pop capable d’allier un peu de tenue à une vraie fraîcheur que se positionne l’affaire. Enregistré à New York sous l’égide de Sami Yaffa, ce deuxième album des Satellites n’est pas la plus spontanée des générations, mais possède de francs atouts. On y retrouve les ombres persistantes et revendiquées de Television ou Luna, écrasées par le soleil méditerranéen jusquà se fondre dans la fragilité ambiante. Protégés par leur isolement sudiste, les Satellites arrivent à noyer le poids de leurs influences dans cette imprévision régénérante, et gagnent dans la foulée leur petite place au royaume encombré de la pop sucrée et fluide.
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