Aux antipodes de la veine parodique de Passé le Rio Grande, Osez Joséphine aligne une brochette de reprises (Bob Dylan, Buddy Holly, Willie Nelson et Moody Blues) jouées sans accessoires ni clins d’œil, au premier degré. Au contact des Ricains qui l’accompagnent, Bashung semble avoir reçu une belle leçon de naturel et de maintien. Avec […]
Aux antipodes de la veine parodique de Passé le Rio Grande, Osez Joséphine aligne une brochette de reprises (Bob Dylan, Buddy Holly, Willie Nelson et Moody Blues) jouées sans accessoires ni clins d’œil, au premier degré. Au contact des Ricains qui l’accompagnent, Bashung semble avoir reçu une belle leçon de naturel et de maintien. Avec Jean Fauque, son nouveau dealer de verbe, il en applique les enseignements dans des compos maison écrites en artisan (Volutes, Happe, Les Grands Voyageurs, Kalabougie).
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Plus qu’une simple virée récréative, Osez Joséphine est une profonde respiration, un bivouac nécessaire sur la route escarpée menant vers les hautes terres de Chatterton, Fantaisie militaire et L’Imprudence : autant de destinations que l’orchestre chaviré de Madame rêve est alors le seul à annoncer.
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